Les opportunités Face à la Mondialisation
Plus qu’une tendance de marché, la mondialisation est un phénomène au long cours qui touche toutes les économies, à un degré différent, heureusement.
Bien sûr c’est un facteur de développement économique, mais aussi et surtout une cause parmi d’autres d’inégalités difficiles à combattre pour tous.
Elle se mesure en part des échanges sur la croissance des pays : % du PIB.
À bien y réfléchir, c’est la pure loi du marché, de la compétition et de l’investissement.
1. La mondialisation : un moteur de croissance
Moteur économique
Qu’elle soit convoitée ou combattue, la mondialisation est un phénomène économique créateur de croissance, de partage des ressources et de redistribution.
Elle participe également à :
- l’innovation : technologie,
- une offre de consommation plus large,
- mise à disposition de ressources mondiales,
- une amélioration des niveaux de vie.
À ce titre on peut constater la forte progression du PIB au cours du dernier siècle :
La Mondialisation comme sources d'inégalités
La mondialisation est un phénomène complexe qui ajuste les niveaux de vie en fonction des organisations de la société et du travail.
Or, la productivité étant le premier critère d’investissement, elle redirige les richesses au profit des pays en croissance.
Ces inégalités sont historiquement lissées par la parité monétaire : les pays non développés préservent leur équilibre grâce à une monnaie rempart.
Au même titre que les cycles économiques, la mondialisation doit corriger ces dérives avec les avancées convergentes de programme RSE pour combattre ces effets d’enrichissement asymétriques, et freiner l’obsolescence.
La mondialisation du commerce
La conquête commerciale passe par la conquête des territoires, qui mènent aux dernières grandes guerres.
La volonté de retrouver un équilibre de paix et de stabilité sur les ensembles géographiques pose les conditions de libre échange avec le GATT (1947).
Au fil de la concentration économique et de la transformation numérique, le GATT est face au besoin d’autorité et de nouvelles règles.
Les négociations commerciales démarrent en 1986 mais n’aboutissent qu’en 1994. L’Organisation Mondiale du Commerce OMC voit le jour officiellement le 1° Janvier 1995 et ouvre une étape majeure dans le commerce international.
2. Les acteurs de la mondialisation
Les organisations
L’OMC Organisation Mondiale du Commerce fournit un cadre de supervision du commerce et des litiges entre les parties, afin que cette coopération se déroule sans conflit et favorise la croissance mondiale.
Le Fonds Monétaire International (FMI) est une organisation financière qui assure la stabilité économique et la coopération monétaire en prévenant les crises.
La Banque Mondiale est également financière qui fournit des prêts et subventions aux pays en développement pour réduire la pauvreté, favoriser la santé, l’éducation et l’agriculture.
L’Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE) assure également le bien-être économique et social. Elle rassemble les gouvernements pour se concerter sur les expériences et solutions à partager.
Les groupes G7 et G20 sont deux forums économiques qui coordonnent les politiques financières. Le G7 rassemble les pays avancés et le G20 inclut les économies émergentes.
SECTEURS | ENTREPRISES | AVANTAGE SECTORIEL |
Technologie et Télécoms | GAFAM, Samsung | accès aux chaînes d’appros, capacité d’innovation |
Finance et banques | JP Morgan, Goldman Sachs, HSBC | services financiers sans frontières, exploitation des flux et invsts |
Ecommerce | Amazon, Alibaba | clients mondiaux, optimisation supplychain, appros |
Industrie manufacturière | Automobile, électronique | délocalisation amont, revente en aval du marché |
Pharma/Biotech
| Pfizer, J&J, Roche | accès aux nouveaux marchés, propriété intellectuelle |
Service et consultance | Accenture, Deloitte, McKinsey | portée globale de leur expertise mondiale |
Votre secteur est-il menacé par la mondialisation ?
Les outils de la mondialisation
Les outils sont ceux des entreprises évoqués ci-dessus :
- les TIC (technologies de l’information et de la communication) : télécommunications et internet, information mondiale instantanée, monde connecté,
- le transport et la logistique : conteneurisation, transport aérien, infrastructure (ports, aéroports, routes, ponts),
- institutions financières internationales,
- accords de libre échange,
- plateformes d’échange et de connaissance,
- innovation er R&D : collaboration et transfert de technologie.
Ces outils contribuent à transformer l’économie mondiale en intégrant les individus, mais soulèvent des enjeux d’inégalités, de souveraineté et d’impact environnemental
.
3. Les limites de la mondialisation
La croissance exposée dans les chiffres crée pourtant un désordre global à l’opposé des objectifs initiaux. Les situations d’oligopole par disruption technologique notamment
Ces déséquilibres créent des crises politiques, économiques et enfin sociales avec les caractères suivants :
- pas de redistribution des richesses,
- dumping social et chômage,
- dilution de souveraineté face aux organisations internationales,
- impact environnemental : pollution, surexploitation, émissions GES,
- disparition de l’identité locale : langues, traditions et cultures disparaissent au profit de l’influence dominante comme l’américanisation.
- instabilité financière : la vulnérabilité crée des erreurs de gestion financière,
- sécurité : les activités illégales comme les stupéfiants, la contrefaçon et les entraves au droits internationaux (travail des enfants).
.
L’exemple le plus frappant est le cas de Uber à l’origine de l’expression « ubérisation », qui surpasse le droit du travail, ou Airbnb qui s’impose comme intermédiaire entre le client et le fournisseur.
On imagine la bascule du rapport de force dans une déclinaison à venir de ce type de services.
Atténuer ces effets incite les entreprises à faciliter la formation, la croissance économique et la digitalisation :
- accès à la formation,
- inclusion financière,
- soutien aux PME : nouveaux marchés, ecommerce et outils de gestion,
- contribution au développement durable : télétravail.
4. Comment les Entreprises peuvent Utiliser la Mondialisation ?
Un problème systémique attend une réponse systémique : tous les acteurs doivent aller dans le même sens pour une meilleure contagion.
Malgré l’atomicité des entreprises, les solutions actuelles sont enfin rentables.
Les deux acteurs de la société les plus intéressés et capables sont :
LES ENTREPRISES | LES INDIVIDUS |
prospection de nouveaux marchés | compétences et formations |
innovation et automatisation | gestion du changement |
optimisation des achats | réseautage, |
| nouvelles technologies : TIC, communication, | plateformes numériques. |
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