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Analyser les biens de consommation pour comprendre les consommateurs


Avez-vous déjà réfléchi à ce qui se cache vraiment derrière la consommation ?

Derrière une simple envie de nouveauté ou de confort, c’est souvent un besoin fondamental ou un désir profond qui s’exprime. 

De Maslow à Gabriel Szapiro, nous vous proposons de plonger au cœur de ce qui motive vraiment les consommateurs — et d'apprendre à lire, derrière chaque bien de consommation, les clés pour anticiper, convaincre et fidéliser.

                                                                                                                                            Contactez-nous




Biens de consommation : le miroir caché des tendances sociales

Description et liste des biens de consommation

Les biens de consommation sont des produits destinés à être utilisés directement par les individus pour satisfaire leurs besoins quotidiens. Ils s'opposent aux biens de production, qui servent à fabriquer d'autres produits. Ces biens peuvent être durables, comme les meubles et les appareils électroménagers, ou non durables, comme les aliments et les produits d'hygiène. 

Ils sont acquis pour être consommés immédiatement ou sur une certaine durée, selon leur nature. Leur valeur dépend de la demande, des tendances de consommation du marché et du pouvoir d'achat des consommateurs. 

Ces biens évoluent dans un environnement marqué par la production industrielle et la distribution commerciale. Les entreprises ajustent leur offre en fonction des attentes des consommateurs, des innovations technologiques et des évolutions réglementaires.

Selon le site de l'institut national de la statistique et des études économique INSEE, ils sont classés en 12 catégories dont :

  • Produits alimentaires et boissons non alcoolisés
  • Boissons alcoolisées et tabac
  • Articles d'habillement et chaussures
  • Logement, eau, gaz, électricité, et autres combustibles
  • Meubles, articles de ménage, et entretien courant de l'habitation
  • Santé
  • Transports
  • Communications
  • Loisirs et culture
  • Éducation
  • Hôtels Cafés Restaurants
  • Biens et services divers


La grande saga des produits du quotidien en France

1950-1960 : Le temps des premières fois

Imaginez : en 1955, avoir un réfrigérateur chez soi était un luxe réservé à quelques foyers chanceux. Beaucoup continuaient à conserver le beurre dans des garde-manger en bois, dans la fraîcheur naturelle !

1970-1980 : Grande surfaces, grande révolution

En 1973, le premier hypermarché Carrefour ouvre à Créteil. Imaginez l'émerveillement : acheter un poulet, une télévision et un maillot de bain au même endroit, dans un immense hangar climatisé !

1990-2000 : L'arrivée du numérique change tout

1998 : si vous aviez un téléphone portable, il pesait une tonne, avait une antenne ridicule, et servait essentiellement à... envoyer des textos codés pour économiser la batterie !

2010 à aujourd'hui : vers une consommation consciente

Aujourd'hui, on achète autrement :

Acheter un jean de seconde main sur Vinted est devenu plus tendance que d’acheter neuf.

Louer une trottinette électrique pour 10 minutes est plus courant que posséder sa propre voiture en ville.


Quel acteur influence le plus les biens de consommation :

fabricant, distributeur, marketeur ou consommateur lui-même ?

Qui tire les ficelles des biens de consommation ? 

Dans la consommation traditionnelle, fabricants, distributeurs, professionnels du marketing et consommateurs jouent chacun un rôle clé et interconnecté selon les types d'achat.

Les fabricants créent des produits qui répondent aux désirs et besoins identifiés, comme Apple qui innove avec des iPhones associant technologie et image de valorisation. 

Les distributeurs suivent les indicateurs de consommation, rendent ces produits accessibles et attractifs, en optimisant leur présence, par exemple en mettant en avant des promotions exclusives en grande surface. 

Les professionnels du marketing orchestrent la communication pour susciter l’envie et fidéliser, comme Coca-Cola qui associe ses campagnes publicitaires à des moments d’émotion partagée

Enfin, le consommateur lui-même devient acteur, en influençant les tendances par ses choix et ses avis en ligne, créant ainsi un cercle dynamique entre offre et demande.

Dans ce modèle, la consommation était plus rationnelle qu’émotionnelle, dominée par les besoins plutôt que par les désirs.

Mais ça c'était avant...

 

Un exemple d’échec est celui de Marks & Spencer en Chine . La marque n'a pas su comprendre les préférences locales, proposant une offre mal adaptée (tailles, styles, prix). Résultat : un manque d’adhésion des consommateurs et une fermeture de ses magasins en 2017. 


Comment renouveler votre offre commerciale dans un climat tendu économiquement face à des consommateurs sur-sollicités ?

Le désir : rallumez la flamme des consommateurs

Dans un monde où les besoins fondamentaux sont largement satisfaits, le marketing traditionnel basé sur la pyramide de Maslow montre ses limites. Gabriel Szapiro propose une approche innovante avec la pyramide des désirs, plaçant le désir avant le besoin dans le processus d'achat.

De la pyramide des besoins à celle des désirs

La pyramide de Maslow hiérarchise les besoins humains, des besoins physiologiques à l'accomplissement de soi. Szapiro, quant à lui, identifie cinq niveaux de désirs :​

  1. Désir d'inattendu : recherche de surprise et de nouveauté.
  2. Désir d'émotion : quête de sensations et d'expériences marquantes.
  3. Désir de partage : envie de communiquer et de socialiser autour d'un produit ou service.
  4. Désir d'appartenance : besoin d'intégration dans une communauté ou un groupe.
  5. Désir de valorisation de soi : aspiration à la reconnaissance et à l'estime personnelle.

Cette perspective suggère que les consommateurs sont d'abord motivés par des désirs émotionnels et sociaux, avant même de reconnaître un besoin spécifique..

Impact sur les biens de consommation

L'adoption de la pyramide des désirs transforme la manière dont les marques conçoivent et commercialisent leurs produits :​

  • Innovation produit : les entreprises cherchent à surprendre et à émouvoir, en proposant des produits qui suscitent l'émerveillement et l'engagement émotionnel.
  • Marketing relationnel : les campagnes visent à créer des communautés autour de la marque, favorisant le partage et le sentiment d'appartenance.
  • Personnalisation : les offres sont adaptées pour valoriser l'individu, renforçant son estime de soi à travers l'utilisation du produit


Construisez votre pyramide jusqu'au sommet

Valorisation de soi

Objectif : Permettre au client de se sentir spécial et reconnu :

  • Proposer des produits personnalisables ou haut de gamme.
  • Mettre en avant réussite, prestige, statut (badges VIP, packaging soigné).
  • Communication : Insister sur l'image, la fierté, l'esthétique.

Partage

Objectif : Créer des expériences collectives :

  • Concevoir des produits utilisables à plusieurs (packs famille, box d’expérience).
  • Favoriser les interactions et le bouche-à-oreille.
  • Communication : Mettre en scène des moments conviviaux.

Émotion

Objectif : Toucher le cœur, créer de l’attachement.

  • Utiliser le storytelling et les expériences sensorielles (packaging, musique).
  • Provoquer des souvenirs positifs.
  • Communication : Jouer sur les souvenirs et les émotions fortes.

Appartenance

Objectif : Faire entrer le client dans une communauté.

  • Affirmer des codes identitaires forts (tribus, valeurs partagées).
  • Organiser clubs, événements, espaces communautaires.
  • Communication : Valoriser l'idée d'adhésion et d’unité.

Inattendu

Objectif : Créer l'effet "waouh" et surprendre.

  • Proposer des éditions limitées, des cadeaux surprises, des fonctionnalités inattendues.
  • Jouer sur l’innovation et la surprise.
  • Communication : Teaser et attiser la curiosité



Le vrai défi ? 

Transforme cette compréhension en actions concrètes pour fidéliser et satisfaire. 

Êtes-vous prêt à cesser de proposer des produits inadaptés et à offrir enfin ce dont vos clients ont réellement besoin ?​


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